Ici, pas de suspense quant à la fin : c’est par cela qu’on commence. Proches de la retraite, Zeno et Ana se donnent rendez-vous. On comprend vite qu’il y a entre eux un passif, un passif aussi long qu’une vie. C’est d’ailleurs là que l’histoire commence, à reculons. Lui, il est l’éternel thésard, incapable de rester en place quelque part, toujours à voguer par monts et par vaux. Elle, c’est la maire engagée dans sa communauté, qui dédie sa vie à son travail, qui ne saurait être ailleurs que dans sa ville. Peu à peu, l’histoire remonte leurs vies.