L’histoire autour de la Keyhouse et des clefs, déjà assez riche, est complétée par des personnages grandis d’une véritable personnalité, qui étoffent tout l’univers. Le jeu psychologique mené par chacun des protagonistes ajoute une dimension torturée dans les rapports qu’ils entretiennent entre eux. Ai-je déjà dit que tout collait à l’ambiance lovecraftienne de cette série 😁? L’intrigue est jalonnée de rebondissements qui m’ont crispés et fait retenir mon souffle plus d’une fois. Certes, je suis facilement angoissable, mais le scénario n’en reste pas moins extrêmement bien monté, traitant de sujets qui débordent du fantastique et qui viennent s’ancrer davantage dans les problèmes sociaux qui découlent du drame qu’est la perte d’un proche.
Je recommande, je recommande, je recommande, mais attention : c’est très violent, et rien ne nous est épargné…
Le détail qui fait mouche : Joe Hill, le scénariste de cette pépite n’est autre que le fils de… Stephen King ! Le talent pour l’horreur, une affaire de famille ?
Si vous avez aimé Locke & Key, je vous invite à découvrir Harleen, un comics… follement addictif !